Les Podcasts de la maison Mémérou

Un jour, les fleurs ont disparu de la surface de la terre et la joie de vivre s'en est allée. Certains disent que c’est à cause des fleurs elles-mêmes, d’autres que c’est à cause des abeilles, d’autres encore que ce sont les hommes les responsables. On raconte aussi que le plus grand sorcier de tous les temps a caché les fleurs et les abeilles sur la plus haute des montagnes à l’abri de la folie des hommes.
Plus de fleurs, plus d’abeilles, plus d'abeilles , plus de miel et au monde de se transformer en un désert minéral et torride où vivre devient chaque jour un défi pour les hommes et les femmes qui peuplent ce territoire.
Restent les légendes, les histoires racontées et transmises de générations en générations. Le souvenir lointain d'un monde qui n'a jamais existé ?
Mais qui pour croire aux légendes des temps anciens ?
Un enfant tout simplement.

Il était une fois une jeune fille nommée Jayda. Elle n’avait aucun bien sur terre, sauf ses deux mains, son corps agile et son regard sans cesse étonné par la lumière du monde.
Une histoire pour garder confiance en la vie.
Pour faire face aux désillusions et connaître une joie plus grande encore.
Source : Henri Gougaud, Contes des sages soufis, Seuil, 2004

Un conte de Charles Dickens qui célèbre l’esprit de Noël, le partage, la charité, et dénonce l’injustice sociale qui exclut les pauvres de cette fête. C’est un portrait truculent de la vie quotidienne et une condamnation sans appel de l’exploitation et de la misère. Ce message social, Dickens nous le donne en douceur, par le détour du conte et du fantastique. Comme l’écrit Dominique Barbéris, «ces contes nous rendent un peu d’enfance à l’état pur, dans la vigueur native des sentiments : l’indignation et la pitié, le rire, la peur. Ils nous redonnent le bonheur oublié de nos premières lectures, ces lectures d’adhésion sans distance critique, sans réserve, non pas sceptiques et endurcies, mais merveilleusement sensibles et “crédules”».

ll était une fois un village posé sur une terre aride au milieu du désert de la Colombie. Le soleil avait depuis longtemps desséché les champs. Le sable avait envahi les chemins, les maisons et les bouches des villageois. Dans cette chaleur étouffante, les hommes tentaient courageusement de labourer les champs en puisant l'eau le plus profondément dans la terre. Mais la terre n'avait plus rien à donner ; elle restait muette devant leurs supplications... Jusqu'au jour où, à la surprise générale, un arbre " magique " fit son apparition sur la place : un arbre inconnu, majestueux qui combla petits et grands en leur offrant chaque soir de la pluie ! Mais les querelles avec le village voisin vont bientôt revenir et l'arbre cessera de donner l'eau, tant que les deux communautés ne sauront pas vivre ensemble et partager leurs biens. Les hommes sauront-ils se montrer dignes de ce don inespéré ?

Ce conte populaire du Rajasthan nous fait admirer le courage d'Amrita, une jeune indienne qui, il y a plusieurs siècles, conduisit une communauté entière à protéger son environnement.
"Arbre comme tu es grand et beau, comment pourrions-nous vivre sans toi ? ". L' arbre d'Amrita appartient à la famille des acacias et de prime abord, ressemble à n'importe quel autre arbre de son espèce. Et pourtant il préserve la vie dans les déserts. Son nom : le Khejri.
L'arbre joue un rôle fondamental dans l'équilibre écologique de notre planète : préservation de la biodiversité, protection de la ressource en eau ou encore protection des populations contre les risques naturels. Il est un être vivant dont la longévité dépasse de loin celle d'un être humain.
Pour l'humanité reconnaissons les, écoutons les et respectons les.
L’Arbre, être vivant sensible, source de vie, est un bien commun de l’humanité. Pour la Déclaration Universelle des Droits de l'Arbre.